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Les différentes formes de la contrefaçon et leurs impacts économiques

8 janvier 2007

Reconnaître le faux du vrai

Les articles de contrefaçons sont devenus des imitations de mieux en mieux réalisées ce qui rend plus difficile l’action pour les déjouer et le consommateur peut être trompé plus facilement.
 

Mais il existe des moyens pour les reconnaître.

- L’information : il existe des brochures comparant un vrai et un faux mais elles sont principalement destinées aux administrations répressives telles les Douanes et la Police…

- Différencier : savoir reconnaître les vrais des faux (protection par des dépôts de brevets, de marques, de dessins et modèles).

- Observer : il faut bien observer les produits, malgré que les différences soient minimes entre les deux, elles existent… c’est comme jouer au jeu des 7 erreurs. En effet, ce sont de véritables imitations  mais les différences sont là et avec beaucoup d’observation on peut ne pas se faire avoir.

Il faut également observer attentivement la qualité du produit, ses marques de conformité aux normes, les conditions de garantie et le service après-vente proposés.

Les deux éléments clés pour savoir que l’on est face à un article de contrefaçon restent tout de même un lieu d’achat douteux et un prix trop attractif pour un produit de marque.

Pour exemple nous prendrons celui de Louis Vuitton (cas de la maroquinerie) : en effet, la marque Louis Vuitton créée en 1896 et déposée comme marque en 1905, n’a cessé d’être copiée ou détournée.

A gauche un sac de contrefaçon, on le remarque grâce aux motifs qui ne correspondent pas à l'original, à droite. De plus, il ne possède pas les caractéristiques du produit original et risque de décevoir tout acheteur potentiel.

LV2               LV

Données et photos prises dans "Contrefaçon sans façon!", brochure délivrée par l'INPI et la CNAC lors de la conférence sur la contrefaçon du 19 décembre 2006 à Entreprise et Cité à Marcq-en-Baroeul.

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8 janvier 2007

Comment reconnaître un vrai sac Vuitton d'un faux?

ATTENTION !! 95% des sacs Vuitton vendus sont contrefaits!!

Voici quelques informations à connaître pour différencier un vrai d'un faux (ces conseils sont tirés d'un site internet : http://louis-vuitton01.skyblog.com/) :

1) Premièrement, lorsque vous achetez un sac dans l'une des boutiques Vuitton :
- il n'y a pas de plastiques de protection (sur les anses ou sur les tirettes de fermeture éclair)
- il n'y a pas d'étiquette attachées au sac ni d'échantillon de soi-disant cuir.
Vous trouverez uniquement dans le sac un mini guide d'entretien ainsi qu'une petite étiquette avec le nom et le numéro (référence) du produit.
Le sac sera dans une boîte en carton (en aucun cas emballé dans du plastique)

Attention donc aux sacs vendus avec une carte d'authenticité ainsi qu'une petite enveloppe brune ou parfois verte, il s'agira d'un faux.

2) En ce qui concerne les sacs en toile Monogram et Damier, méfiez-vous de la description.
Attention lorsque un vendeur vous dit : "magnifique sac vuitton monogram 100% cuir". La toile monogram et damier  est bien de la toile enduite et non du cuir.

3) IMPORTANT : chaque sac est rangé dans un sac anti-poussière à sa taille. Depuis plus d'un an, ces sacs sont de couleurs blanc cassé/beige et comme seule écriture au centre LOUIS VUITTON en brun. Avant cela, le sac anti-poussière était brun clair avec comme seule écriture LV en brun foncé.

4) A savoir : "les sacs en toile monogram et damier sont ceux qui sont le plus copiés.
Veillez à toujours vérifier que TOUS les motifs soient symétriques. Sur n'importe quel sac monogramé, les "LV " sont toujours centrés, symétriques et surtout jamais coupés. De plus contrairement à de nombreux faux, l'imprimé monogram n'est pas plein, il y a lorsque l'on regarde de près, des petites lignes diagonales dans le motif et ces lignes vont toutes dans le même sens".

5) Veillez aussi à inspecter l'intérieur du sac. Beaucoup de sacs Keepall sont vendus très chers alors que l'intérieur est beige!!! Beaucoup de sacs sont brun foncé à l'intérieur (monogram classique). Les damiers étaient jusqu'il y a peu de couleurs terracotta. Depuis 2006, beaucoup sont également bruns à l'intérieur.

6) ATTENTION!! Faîtes très attention à ne pas acheter sur le site Ebay car on y voit souvent des modèles qui n'existent pas en magasin, donc allez faire un tour sur le site officiel de LV(http://www.louisvuitton.com/).

De même que les casquettes, il n'en existe pas chez LV et beaucoup de ceintures dont la boucle ne ressemble à rien.

7) Demandez toujours au vendeur s'il dispose de la facture d'achat.!!!
Attention aux fausses factures : vous devez vérifier que le nom exact de l'article s'y trouve ainsi que l'adresse du magasin et éventuellement l'adresse de l'acheteur (en bas à gauche). Si la personne ne dispose plus de la facture, demandez au vendeur si vous pouvez aller faire authentifier le sac chez Louis Vuitton. Dans la plupart des cas pour un faux, ils n'oseront pas vous dire que oui.....

8) "Lorsque vous voyez un sac qui vous intéresse, regardez également les autres objets du vendeur. Inutile de dire que si ce vendeur vend en même temps un sac vuitton ou d'autres marques, ça ne peut en aucun cas être des sacs authentiques!!! Connaissez-vous beaucoup de gens qui achètent plusieurs sacs à plus de 600 euros pièce (voir 1000 euros), pour les revendre neufs à 200 euros(malheureusement parfois plus)...."

J'espère que ces quelques conseils vous éviteront de vous faire avoir en achetant un sac venant de Chine ou d'ailleurs.....surtout que la détention d'articles contrefaits est passible de lourdes sanctions douanières (environ deux fois le prix d'un original) mais aussi pénales : confiscation de la marchandise, amende douanière, peines d'emprisonnement donc soyez vigilant!! et évitez d'acheter des articles contrefaits


Adresse du site officiel Louis Vuitton : http://www.louisvuitton.com/

24 décembre 2006

Les communes classées grands crus ou premiers crus.

Pour reconnaître un vrai Champagne, la commune d'origine du produit est très importante. N'importe quelle commune champenoise ne peut pas se vanter de produire n'importe quel champagne, et surtout n'importe quel cru.

Ainsi, il existe des communes classées à 100% grands crus, et d'autres qui sont classées entre 90 et 99% premiers crus.

Vous serait sûr de vraiment boire un Champagne "Grand Cru", si votre vin provient des communes suivantes, toutes classées à 100% grands crus:

- Ambonnay.   
- Avize.
- Ay Champagne.
- Beaumont sur Vesle.
- Bouzy.
- Chouilly (pour le raisin blanc uniquement).
- Cramant.
- Louvois.
- Mailly Champagne.
- Le Mesnil sur Oger.
- Oger.
- Oiry.
- Puisieux.
- Sillery.
- Tours sur Marne (uniquement pour le raisin noir).
- Verzenay.
- Verzy.

D'autres communes, plus nombreuses, sont aptes à vous fournir des vins classés entre 90 et 99% premiers crus:

Avenay Val d'Or, Bergères les Vertus, Bezannes, Billy le Grand, Bisseuil, Chamery, Champillon, Chigny les Roses, Chouilly (pour le raisin noir), Val des Marais (raisin blanc), Coligny, Cormontreuil, Cuis, Cumières, Dizy, Ecueil, Etrechy (raisin blanc), Grauves, Hautvillers, Jouy les Reims, Ludes, etc, etc....

Pour avoir la liste de toutes ces communes: Syndicat Général Des Vignerons de la Champagne, 44 avenue Jean jaurès, BP 176. 51 205 Epernay cedex.

24 décembre 2006

Savoir lire une étiquette de champagne et déceler les faux.

img091 Vous trouverez sur ce document, extrait d'un livret, "Champagne France" réalisé par le Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne, tous les points figurant sur une étiquette de véritable bouteille de Champagne.

Un vrai Champagne est conditionné dans une bouteille qui respecte strictement ces mentions, qui garantissent l'origine du produit.

Pensez donc à toujours bien vérifier les étiquettes que portent les bouteilles de Champagne ou d'autres vins d'origine et d'appellation contrôlées, elles sont très révélatrices de l'authenticité du produit. Les escrocs négligent en effet très souvent ce point, et commettent des erreurs décelables si l'on prend bien le soin de lire et analyser l'étiquette.

24 décembre 2006

Suite de l'affaire de trafic de faux champagne dans l'Avesnois.

Le 21 décembre, "la Voix du Nord" a publié un second article sur l'affaire de trafic de faux champagne, révélée dans ses colonnes le 6 décembre 2006.

On apprend dans cet article qu'après un an d'investigations, 22 personnes ont finalement été interpellées. 20 sont sous contrôle judiciaire et une a été écrouée.

Le préjudice, estimé à 15 000 €, concernait 700 bouteilles, qui ont pu être saisies.
Rappellons que dans cette affaire, du vin mousseux de qualité médiocre était vendu, après changement d'étiquettes, sous l'appellation "champagne", et ce dans des bouteilles de 1,5 litres.

Dans son premier article, le quotidien évoquait le fait que les personnes interpellées faisaient partie de la communauté des gens du voyage. Cette information n'a pas été confirmée.

C'est donc un vaste réseau de trafic de faux champagne qui a pu être intercepté.

Attention tout de même à ce que vous acheterez (et boirez) pour les fêtes de fin d'année!!
Le capitaine Laridan, de la gendarmerie d'Avesnes sur Helpe, estime que le trafic pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers de bouteilles...

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22 décembre 2006

Méthodologie utilisée pour la rélisation de ce blog.

Nous avons réalisé ce blog en utilisant plusieurs méthodes de veille et de collecte d'informations:

- Nous avons créé des alertes sur "Google Alerte", pour les termes suivants: "contrefaçon", "impacts économique de la contrefaçon", "faux champagne", "utilisation abusive de l'appellation champagne" et "contrefaçons de maroquinerie".

- Nous nous sommes servis des moteurs de recherche suivants: Altavista, Google.

- Nous avons utilisé le métamoteur "Copernic Agent Basic".

- Nous avons contacté par écrit le "Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne", qui est situé à Epernay (51). Nous avons ainsi pu collecter des documents papiers sur le champagne et ses caractéristiques.

- Nous avons également contacté le "Comité Colbert", qui regroupe près de 70 marques de luxe, et qui a pu nous fournir des informations quant au secteur de la maroquinerie.

- Nous nous sommes rendues à l'INPI, afin de collecter des informations sur les contrefaçons.

- Nous avons assisté à une conférence organisée à la Cité des Echanges de Marcq en Baroeul, intitulée "Conférence débat sur la contrefaçon: prévenir et agir. Un engagement de partenaires pour se protéger".

- Nous avons relevé les articles de presse (La Voix du Nord, L'Express...) dont les sujets se rattachaient au sujet même de notre blog.

12 décembre 2006

Etat des lieux du secteur du luxe français (selon l'article de l'Expansion de décembre 2006)

Le journal l'Expansion de décembre 2006 a présenté un article important sur le secteur du luxe français.

Nous avons décidé de vous fournir ici un résumé de cet article, que vous pouvez retrouver dans le numéro 714 de ce magazine, pages 38 à 68.

D'après un sondage, il apparait que les marques de luxe françaises sont pour la population les meilleures ambassadrices de la France à l'étranger. 34% de ces personnes sondées placent Dior en 1ère place des marques qui les font rêver, Chanel en 2ème et Louis Vuitton en 3ème place.

75% estiment que le luxe symbolise la France, mais à côté de cela 68% trouve cet univers inabordable.

20% de ces personnes interrogées s'affirment prêtes à acheter un produit contrefait. Cette tendance décroît néanmoins avec l'âge: Elles sont près de 30% chez les moins de 30 ans, contre 16% chez les 50 ans et plus.

La 1ère marque mondiale du luxe est le malletier Louis Vuitton, avec plus de 3 milliards d'euro de chiffre d'affaires. LVMH, son propriétaire, est le plus grand groupe du secteur, et également l'un des plus rentables.Ce groupe dispose d'un portefeuille de 52 marques de luxe dans 5 branches différentes: Mode et maroquinerie, Vins et spiritueux, les parfums et cosmétiques, les montres et la joaillerie, et la distribution; le tout tiré par la marque locomotive Louis Vuitton.

Le groupe LVMH a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de près de 14 milliards d'euro, et 10.6 milliards sur les 9 premiers mois de 2006 (progression de 11%). Ce groupe pèse environ 4 fois les ventes de ces principaux concurrents (Richemont, Swatch, Gucci Group).

Selon une enquête demandée par le Comité Colbert (qui regroupe 68 maisons de luxe françaises) au cabinet de consultants AT Kearney, nos marques détiennent le tiers du marché, marché qui est évalué à 138 milliards d'euro en 2005, devant les marques italiennes et américaines.

Les 68 entreprises regroupées dans le Comité Colbert emploient à elles seules 33 000 personnes en France, et 115 000 si l'on inclut les sous traitants et les distributeurs. Elles vendent 82% de leurs produits à l'étranger, pour une valeur de 12,1 milliards d'euro en 2005.

On apprend dans cet article que les grandes marques du luxe suivent deux stratégies bien différentes: à côté de la stratégie de portefeuille de marque de LVMH, suivie par Richemont avec Cartier ou par PPR avec Gucci, il existe une tout autre stratégie: garder de l'indépendance. C'est la stratégie qu'ont choisi Hermès ou Chanel, par exemple. Malgré une mise en bourse d'une petite partie du capital, ces entreprises restent sous le contrôle familial (à hauteur de 72% du capital pour Hermès).

Une des principales préoccupations de ces entreprises est de conserver leur image "made in France", synonyme de qualité. Ce "made in France" fait partie intégrante du mythe des produits du luxe. Les entreprises ne peuvent donc pas délocaliser leur production vers l'Inde ou la Chine, au risque de voir leur image ternie à jamais.

Le succès de ces entreprises françaises réside également dans leur capacité à séduire la clientèle étrangère: dans les pays émergents, où le nombre des grandes fortunes explosent (en Russie ou en Chine, par exemple), mais également au Japon et aux Etats Unis. Le marché américain est même actuellement un des marchés les plus prometteurs pour le secteur du luxe: l'accroissement de la population, notamment des Hispaniques, c'est une des zones les plus dynamiques en ce qui concerne la demande de produits de luxe.

Et pour séduire encore plus de monde, ces marques n'hésitent pas à faire tomber les barrières entre produits de luxe et marketing de masse: c'est ce que l'on appelle le "masstige". Aujourd'hui, 80% de la population ont accès à des produits du Comité Colbert, les marques de luxe s'offrant ainsi à un très grand nombre de personnes, pour ne finalement n'appartenir qu'à très peu de gens.

Cet article nous présente également un tableau montrant les marges extraordinaires réalisées dans la vente de produits de luxe, notamment pour le champagne et le Cognac. On y voit en effet que ce sont ces produits qui dégagent le plus de marge, et qui sont donc les plus rentables pour leurs groupes propriétaires.

LVMH affiche la marge opérationnelle la plus élevée avec son champagne Dom Perignon, une marge de 55%; puis des marges de 35% avec Moët et Chandon et de 30% avec Veuve Clicquot, ses autres marques de champagne.

Avec Louis Vuitton, la marge opérationnelle dégagée par LVMH dans le secteur "bagages et maroquinerie" est de 43,7%.

Le patron de la division Vins et Spiritueux de LVMH, Christophe Navarre, livre les secrets de sa méthode: préserver la qualité et la rareté du produit, contrôler la distribution et augmenter régulièrement les prix. Et LVMH s'attache aussi à gérer le portefeuille en fonction des marques et exploiter le plus possible les synergies induites par la taille de ce groupe. Sa stratégie est par ailleurs le modèle emblématique du secteur et s'impose en véritable cas d'école.

Louis Vuitton, lui, parie sur une intégration verticale poussée: Hors lunettes, tous les produits sont fabriqués en interne, et leur commercialisation est effectuée par ces 362 boutiques.                                A l'inverse, les grandes marques de cosmétique sont contraintes de s'appuyer sur les grandes chaînes de distribution pour vendre leurs produits (par exemple via Sephora).

L'article en entier se trouve dans le magazine l'Expansion de décembre 2006, numéro 714.

8 décembre 2006

Compte rendu sur la lutte de l’Union Européenne contre la contrefaçon

Le mercredi 8 juin 2005 a eu lieu le compte rendu N°128 de la Délégation pour l’Union Européenne. M. Marc Laffineur y a présenté un examen sur la lutte de l’Union Européenne contre la contrefaçon. Au cours de son développement, il détaille les différents impacts que celle-ci peut avoir.

Selon lui, la contrefaçon « menace notre base technologique et industrielle d’un pillage organisé à grande échelle » et « porte de graves atteintes à la sécurité et à l’ordre publics ».

Elle est présentée comme étant une activité comportant trois caractéristiques :

- elle est industrialisée et massifiée :

Un secteur hautement productif s’est développé et repose sur des industries, des holdings, des investissements, indispensables à la conception et à la production de produits sophistiqués. Il est possible de tout produire, comme par exemple des lentilles de contact au lait pour bébé, en passant par les médicaments et les produits textile.

Même les supermarchés en vendent. M. Laffineur site le cas de Auchan et de Carrefour qui ont été jugés pour vente de contrefaçons.

Les principales zones de production et d’exportation sont en Asie, dans le Bassin Méditerranéen (Maghreb, Turquie, Europe du Sud et Italie).

De plus, le rapporteur aborde le problème des douanes : « 100 millions d’articles ont été interceptés par les douanes communautaires en 2003, alors que seulement 5% seulement de flux d’entrée sont contrôlés », et « aller au-delà de ce pourcentage bloquerait, de toute manière, la logistique du commerce international ».

- étroitement liée à la criminalité organisée et au terrorisme :

Cette économie parallèle est financée par des réseaux criminels, voire mafieux et terroristes, et apporte des intérêts financiers aux groupes terroristes.

- spécialisée dans la production de biens de consommation desquels notre santé et notre sécurité dépendent :

Pour les médicaments par exemple, le taux de contrefaçon atteint 50% dans certains pays d’Afrique pour les traitements anti-paludéens.

De plus, Peugeot a dévoilé le caractère dangereux des pièces contrefaites lors de tests effectués en 2004.

Délégation pour l’union européenne, compte rendu n°128 : Réunion du mercredi 8 juin 2005 à 9 heures 30.

 

http://www.assemblee-nationale.fr/12/europe/c-rendus/c0128.asp DÉLÉGATION POUR L'UNION EUROPÉENNE COMPTE RENDU N° 128

8 décembre 2006

Interview de Bertrand Stalla-Boudrillon

Françoise Laborde, dans l’émission « Télématin » du 15 juin à 7h40 sur France 2, a interrogé Bertrand Stalla-Boudrillon, le directeur général de Luis Vuitton :

Selon lui, « 5 à 7% du commerce mondial » est touché par la contrefaçon, ce qui représente « 38 000 emplois perdus en France ».

F. Laborde aborde la question de la perte des actionnaires liée aux produits contrefaits. Et le patron de LVMH rétorque que lors de l’année 2003, les actionnaires du groupe ont eu des « rendements particulièrement appréciables ». Si le rendement continue d’être attractif malgré la contrefaçon en constante augmentation, c’est grâce à l’image du groupe en tant que marque de luxe. En effet, les consommateurs de ce genre de produits ne font pas partie des personnes attirées par les contrefaçons. Et c’est donc pour cela que le groupe LVMH continue d’accroître ses profits d’une année sur l’autre. 

http://www.acrimed.org/article1662.html article de france 2

8 décembre 2006

Trafic de faux champagne : une dizaine d’interpellations

Le 06 décembre 2006, La Voix du Nord a publié un article sur l'interpellation dans l'Avesnois d'une dizaine de personnes, dans le cadre du démantèlement d'un trafic de faux champagne.

Ces interpellations ont lieu simultanément dans plusieurs lieux, lundi matin à 6 heures, par la brigade de recherche de la gendarmerie d'Avesnes.

Les escrocs revendaient à prix d'or du vin mousseux de qualité médiocre, après avoir pris soin de changer les étiquettes des bouteilles, pour y apposer des étiquettes présentant comme du champagne ce vin mousseux.

Selon certaines informations, la dizaine d’individus interpellés ferait partie de la communauté des gens du voyage.

Pour lire tout l'article: Edition de La voix du Nord du 06 décembre 2006, page "Régions".

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